Commercialisée par la marque italienne Rigoni Di Asiago sous un label « agriculture biologique », la pâte à tartiner Nocciolata semble être une alternative pour décrocher du Nutella.
Misant sur le côté sain ainsi que sur la transparence totale des ingrédients au cœur de sa recette, la pâte à tartiner aux noisettes séduit grâce à la simplicité de son packaging ainsi que par son goût beaucoup plus raffiné que la marque Ferrero.
Ayant pu la tester à maintes reprises, l’équipe de Pause au Natur’Elle vous propose un petit tour d’horizon descriptif.
Version italienne du Nutella ou nouvelle découverte gustative ?
Bien que nous commercialisions des recettes artisanales pour petit déjeuner marocain, notre équipe de travail s’attache aussi à découvrir d’autres marques du monde de l’agro-alimentaire.
La pâte à tartiner Nocciolata, nous l’avons connu en rayon de supermarché il y a de cela deux ans. Positionnée entre le Nutella, la crème de marron et la nouvelle pâte à tartiner Lindt, elle a de suite attiré notre attention grâce à son logo bio.
Dans un packaging beaucoup plus modeste, les marketeurs italiens n’ont pas manqué d’offrir 200 grammes sur les grands pots de 900 grammes pour attirer l’œil du client.
Nous sommes donc littéralement tombés dans le panneau. Du coup, nous avons pu découvrir cette pâte à tartiner au cacao et aux noisettes d’un nouveau genre.
Son prix est un peu plus élevé que celui du Nutella. En revanche, c’est bien le goût ainsi que le contrôle de la consommation en sucre et en huile de palme qui a suscité notre intérêt.
Zoom sur l’étiquette et la liste des ingrédients de la pâte aux noisettes transalpine
Si nous devions faire une étude comparative, la pâte à tartiner Nocciolata suit la même rigueur que les pâtes à tartiner industrielles. En effet, à la lecture de la liste des ingrédients, l’ordre est le même. Par contre, la qualité des produits est supérieure à son principal concurrents.
Le premier élément de la recette est aussi du sucre. Certes, non raffiné mais roux. De ce point de vue, nous pouvons nous prononcer et déjà dire d’emblée que l’apport glucidique sera certes moins explosif et beaucoup plus naturel.
En seconde place du podium, place à la pâte de noisette qui représente tout de même 18,5% de la formule.
Ayant appris à décrypter très tôt les étiquettes, nous pouvons directement démontrer que l’argument marketing de la pâte à tartiner Nocciolata est légèrement surévaluée. En effet, le consommateur consciencieux et éthique souhaite tout d’abord retrouver une base oléagineuse au cœur de son produit. Dans le respect des marges, les industriels doivent aussi y retrouver leur équilibre.
Ensuite, le troisième ingrédient est constitué d’une matière grasse (huile de tournesol). Puis, d’autres matières beaucoup plus infimes comme du lait écrémé, du cacao maigre…).
Ce que nous remarquons, c’est que l’industriel italien insiste sur la qualité bio de ces ingrédients. Cependant, l’ordre des matières premières ne diffèrent pas tellement du Nutella.
La pâte à tartiner Nocciolata est donc relativement beaucoup plus diététique que le Nutella. Néanmoins, nous souhaitons relativiser nos propos et cela n’engage que notre avis personnel.
La pâte à tartiner Nocciolata : une approche beaucoup plus healthy ?
Beaucoup plus douce et agréable au palais, elle est une excellente alternative pour stopper le Nutella.
Néanmoins, elle reste aussi un ingrédient très sucré. Dénuée d’huile de palme, sa teneur en huile de tournesol est élevée. Or, l’usage quotidien de cette huile dans les fritures ainsi qu’au petit déjeuner ne font pas bon ménage à la longue.
De plus, dans le cadre d’un rééquilibrage alimentaire, nous lui préférons notre pâte à tartiner Amlou.
Nous dirions donc que les pâtes à tartiner industrielles doivent vraiment être consommées avec modération. Très addictives à cause de la présence de sucre en grande quantité, elles sont très difficiles à arrêter.
Ainsi, la pâte à tartiner Nocciolata se distingue sur le marché français. Elle mise sa notoriété sur le bio et sur une analyse comparative de son principal rival.
En affichant fièrement sur son packaging, la mention « sans huile de palme », elle entend bien croquer sa part de marché en valorisant son côté healthy.
Plus saine que Nutella, sa consommation n’en est pas non plus exempte de tout défaut. Dégustée à la petite cuillère, elle figure tout de même comme un meilleur produit. L’apport journalier en sucre et matière grasse doit tout de même être mesuré au cours de la journée.
Une approche différente pour fidéliser un nouveau profil de consommateurs
Vous l’aurez compris, la Nocciolata est vraiment beaucoup plus équilibrée pour réaliser une Crêpe Party. A savourer sur des crêpes ou des tartines, elle reste tout de même une valeur sûre.
Mais, de surcroît, l’avenir de la pâte à tartiner Nocciolata se joue sur de nouvelles terres là où la présence de Ferrero lui fait de l’ombre.
Si Nutella ne peut modifier la formule de sa pâte aux noisettes. Elle tente le profil bas par de nouveaux procédés marketing. La limitation de son impact sur la déforestation fait partie de sa nouvelle politique commerciale. Elle prend donc un nouveau virage en sensibilisant sa clientèle sur le développement durable en Indonésie.
Profitant de la popularité de ses spots publicitaires ou des promotions à couper le souffle lors de la Chandeleur, la marque italienne ne peut évidemment rivaliser avec Nutella.
Du coup, la pâte de noisette véronaise change de cap. Elle s’oriente davantage vers un public sensible aux tendances alimentaires actuelles.
C’est tout simplement en proposant une collection de pâte à tartiner sans lait qu’elle gagne des parts de marché. Particulièrement, au profit des consommateurs végan ou intolérant à la protéine de lait et au gluten.
Le pari de la marque est donc réussi dans l’Hexagone. En se basant sur une diététique comparative plus efficiente et en répondant à la demande de nouveaux consommateurs, la pâte à tartiner Nocciolata créé son marché alternatif en France.